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 L'origine de l'Homme, sa nature, son essence
 

Recherche

30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 10:20

Selon deux études, anglo-hongroise et suisse, les premières communautés d'agriculteurs d'Europe centrale et de l'Est auraient fabriqué des yaourts, du beurre ou du fromage.

La première équipe a mis en évidence des traces de graisse de lait de chèvre ou de mouton dans des récipients de cuisson en céramique, vieux de 8000 ans, provenant de deux sites néolithiques hongrois et roumain. La seconde a retrouvé des résidus de graisse de lait de vache, dansdes pots similaires datant d'il y a 5 300 ans, en Suisse.

Les auteurs suggèrent que, le lait frais se conservant très mal, il était consommé sous une autre forme.


Source : La recherche, n°396, avril 2006
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 19:13

Dans quelle proportion partageons-nous le même patrimoine génétique ???

Dans nos cellules, les chromosomes sont composés d'ADN, longs brins de molécules torsadées en double hélice et enroulées d'une manière très compliquée.


En laboratoire, on peut mettre en présence deux simples hélices d'ADN provenant de deux espèces différentes afin de voir si elles se "reconnaissent", c'est-à-dire si elles arrivent à faire des doubles hélices ensemble, en trouvant spontanément leur correspondant, un peu comme les deux morceaux d'une fermeture éclair. 

Voici les résultats des taux de reconnaissance entre l'ADN humain et l'ADN d'autres espèces :

 

  1. chimpanzé : 999 
  2. macaque : 93 %
  3. souris : 81 %
  4. lapin : 80 %
  5. chien : 25 %

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 13:39

Claude Gudin était l'invité de Jacques Pradel sur Europe 1. Spécialiste des micro-algues, il a travaillé à l'Inra puis au CEA, et est membre du Collège de Pataphysique.

Son intervention précède les Etats Généraux du poil à Paris, fin mars 2007. Il publie actuellement le livre "Une histoire naturelle du poil", aux Editions du Panama.

Pour écouter son intervention ou la télécharger au format MP3 :

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Partie 4

Partie 5

Partie 6

 

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 14:02
Dans sa rubrique 'Profession chercheur', diffusée sur Fance Info, Marie-Odile Montchicourt s'intéresse à l'histoire du peuplement de l'Asie.

Pour l'écouter ou la télécharger au format MP3, cliquez ici.
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 16:55
Une équipe internationale de chercheurs a achevé le séquençage du génome du macaque rhésus qui révèle que l'homme partage avec ce cousin éloigné 93% des gènes et permet de mieux comprendre en quoi les humains diffèrent des autres primates, selon une étude publiée jeudi.

Le séquençage du génome du macaque, troisième d'un primate à être séquencé après celui de l'homme et du chimpanzé, ouvre un champ de recherche prometteur pour faire avancer les connaissances sur des maladies des humains, comme le cancer ou le sida, soulignent ces scientifiques dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science datée du 13 avril.

"Le génome du macaque rhésus aide à éclairer ce qui rend les humains différents des autres primates", explique Richard Gibbs, directeur du centre de séquençage de l'homme de l'école de médecine Baylor au Texas (sud).

"La comparaison du séquençage du génome du macaque avec celui de l'homme et du chimpanzé nous permet d'avoir un regard sur l'histoire et l'évolution de ces espèces et la manière dont elles ont divergé au cours du temps", ajoute le chef du projet, en grande partie financé par l'Institut national américain de la santé (NIH) et auquel participent plus de 170 chercheurs dans le monde.

"Cela révèle les gènes qui ont joué un rôle déterminant dans les différences entre les espèces", souligne le chercheur.

Le séquençage du génome humain en 2001 a commencé à fournir de nombreux indices sur l'évolution de l'homme mais les chercheurs savaient qu'une comparaison avec les génomes d'autres primates proches serait beaucoup plus fructueuse, relève Richard Gibbs.

En 2005, le séquençage du génome du chimpanzé a permis aux scientifiques de déterminer que l'homme et ce primate, qui ont divergé voilà six millions d'années, sont à 99% identiques génétiquement.

"Avant cette étude, les analyses génétiques comparatives se limitaient à l'homme et au chimpanzé mais comme ils sont tellement proches cet exercice présentait moins d'intérêt", juge Adam Siepel, de l'université Cornell (Etat de New York, est), un des auteurs de cette recherche.

"Les plus grandes différences dans le génome du macaque nous permettent de mieux détecter des changements génétiques subtils qui se sont produits sous la pression de la sélection naturelle", ajoute-t-il.

En comparant des gènes du macaque sur une période plus longue de 25 millions d'années, les scientifiques peuvent apprendre davantage sur les raisons et la manière dont ces modifications génétiques se sont produites, soulignent les auteurs de ces travaux.

Ces chercheurs ont noté que généralement les gènes dans les génomes humain et du chimpanzé ont évolué plus rapidement que chez les autres primates.

Ils ont également identifié quelque 200 gènes montrant des signes d'adaptation qui pourraient avoir été la clé des différences parmi les primates. Il s'agit de gènes jouant un rôle dans la formation des cheveux, de la réponse immunitaire et de la fusion du sperme et de l'ovule, précise l'étude.

La réponse immunitaire particulière du macaque au sida du singe en fait le meilleur modèle animal de recherche médicale sur ce virus chez l'homme, a expliqué à l'AFP Carlos Bustamante, un biostatisticien de l'université Cornell et un des auteurs de cette recherche.

"Le séquençage du génome du macaque combiné à ceux de l'homme et du chimpanzé fournit aux chercheurs un moyen important pour faire avancer la compréhension de la biologie de l'homme et de ses maladies", a résumé Francis Collins, directeur de l'institut de recherche sur le génome humain au NIH.

Le séquençage des génomes du ouistiti, du gibbon et du gorille est en cours.

Source : AFP / Yahoo
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 11:53
Voici un extrait du célèbre "Discours sur l'origine de l'inégalité", écrit par Rousseau en 1755.
Je vous laisse construire votre réflexion, en lien avec le thème qui nous intéresse.

"Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne!" Mais il y a grande apparence qu'alors les choses en étaient déjà venues au point de ne plus pouvoir durer comme elles étaient : car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain : il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature. [...] La métallurgie et l'agriculture furent les deux arts dont l'invention produisit cette grande révolution. Pour le poète, c'est l'or et l'argent, mais pour le philosophe ce sont le fer et le blé qui ont civilisé les hommes, et perdu le genre humain."
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 04:31

Moins intelligent que les primates, le chien est toutefois plus sociable et plus communicatif vis-à-vis de l'Homme : les gestes démonstratifs du "maître" sont mieux compris et interprétés par le chien ; mieux encore, il les recherche. Il agit davantage par coopération que par compétition, contrairement à une idée répandue au sujet de ce qui pourrait être le moteur de l'évolution.


"Les grands singes, et en particulier le chimpanzée, ont, eux, évolué séparément de l'homme, à l'état sauvage. Et s'ils sont nos plus proches parents, leur lignage s'est séparé du nôtre il y a des millions d'années. Apparement, ils n'ont pas dans leur hérédité la même aptitude à la communication sociale que nous".

Domestiqué par les Hommes au cours du néolithique, les chiens ont été sélectionnés pour leurs aptitudes à servir l'espèce humaine dans leurs activités (chasse, surveillance des troupeaux, ...) Peu à peu, c'est leur évolution qui a été influencée par l'activité humaine.


Source : "Le nouvel observateur" - n°2200 - du 4 au 10 janvier 2007
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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 11:32

Dans son n°2200 de janvier 2007, le "Nouvel Obs" consacre un dossier sur les dernières découvertes scientifiques liées à l'intelligence animale.

On y découvre des babouins pères (et non seulement géniteurs), des oiseaux feinteurs et des baleines chanteuses.

Un dossier qui remet en question la façon ethnocentrée qu'a l'être humain de se concevoir comme seul dépositaire de l'intelligence. Par comparaisons, ressemblances ou différences, l'intérêt majeur est d'apporter un éclairage supplémentaire sur le fonctionnement de notre propre intelligence, dont la définition même est toujours sujette à débat. Par ailleurs, toutes les études présentées vont à l'encontre de l'idée selon laquelle la seule aptitude de l'animal est d'obéir à son instinct, et  relancent le débat sur l'opposition entre nature et culture, qui ne seraient ni l'une, ni l'autre l'apanage de l'animalité ou de l'humanité.

Mention spéciale pour l'article au sujet des chiens, dont l'évolution pourrait avoir été influencée par son contact avec l'Homme depuis le néolithique.

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 11:48

La méthode Levallois est l'une des méthodes de taille de la pierre employées au cours de la Préhistoire, surtout au Paléolithique moyen. Il s'agit d'une méthode de débitage basée sur une préparation particulière du nucléus.

Au fil du temps, le bloc mis en forme ne sert qu'à extraire l'enlèvement qui servira d'outil : l'imagination et la prévision sont beaucoup mieux manifestées à travers le temps et l'espace. Toutes les phases opératoires, à la fois correspondent à un schéma technique, maîtrisé puis adapté rigoureusement, mais aussi se trouvent dispersées dans les trajets parcourus. Ces schémas de pensée sont donc prévisionnels, stéréotypés et flexibles.

(Modalités de débitage Levallois, d'après J.-L. Locht et al, 1997.)

Complément d'info sur wikipédia

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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 13:19

Extrait d'Histoires d'Hommes, France Info, Lundi 17 Avril 2006
M.O. Montchicourt et Y. Coppens

Marie-Odile Monchicourt : Lundi dernier, vous m’avez fait saliver, Yves Coppens, parce que vous nous avez parlé d’un colloque qui s’est déroulé au mois de mars dernier et qui était consacré à l’étude de la santé dentaire et à cette occasion, on a vu que paléo/anthropologues et dentistes avaient beaucoup de choses à se dire. Mais je suis restée un peu frustrée parce que vous ne nous avez pas dit à quel point la dent joue un rôle primordial dans votre discipline.


Yves Coppens : C’est vrai et c’est dû au fait évidemment que les dents n’ont pas besoin de se minéraliser et du même coup lorsqu’on travaille sur un site paléontologique qui contient à la fois des restes osseux et dentaires, le nombre de dents conservées est considérable. Il y a d’abord la forme de la dent, l’anatomie de la dent qui est importante, l’anatomie des racines, le nombre des racines, l’anatomie de la couronne et puis la surface de cette couronne, tout ceci est une information sur l’environnement, sur le genre de vie, sur le comportement, sur aussi l’aspect social. Alors ensuite, on étudie grâce d’ailleurs aux techniques développées par les dentistes, la surface et quand on fait des moulages extrêmement fins de cette surface et qu’on regarde ça par exemple à la microscopie électronique, on voit des stries qui sont orientées d’une certaine façon lorsque le personnage mange surtout des végétaux et d’une autre façon lorsque le personnage mange essentiellement de la viande.

En allant un petit peu plus loin, on peut faire de l’histologie, alors l’histologie, c’est l’étude des tissus et quand on fait des coupes dans les dents, cette histologie révèle des stries qui sont des stries de croissance et sont une information sur la continuité ou la discontinuité dans la croissance.

Enfin, en allant plus loin, on peut faire une analyse si fine que l’on arrive au niveau moléculaire et on peut étudier à ce moment-là certains carbones ou certains azotes et la présence d’un certain nombre d’isotopes du carbone ou d’isotopes de l’azote donne aussi des informations sur l’alimentation. On a su, par exemple, que l’homme de Neandertal d’il y a 50 000 ans quand même adorait la viande et quand il avait le choix, préférait les steaks de renne aux steaks de bison. C’est quand même assez loin…

M-O.M. C’est pas mal, oui.

Y.C. d’arriver jusqu’au menu et à la préférence gastronomique presque de l’homme de Neandertal.

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