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 L'origine de l'Homme, sa nature, son essence
 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 14:03

DECOUVERTE - Le squelette complet d’un jeune mammouth a été exhumé en région parisienne. Une trouvaille exceptionnelle...

Un fossile complet de mammouth laineux a été mis à jour à Changis-sur-Marne, près de Meaux, en Seine-et-Marne, a annoncé ce mardi la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) d'Ile-de-France.

«La découverte d'un mammouth complet est très rare en France et nous allons pouvoir l'étudier dans des conditions scientifiques exceptionnelles», a déclaré à Sipa Bruno Foucray, conservateur régional d'archéologie. L’animal aurait vécu entre 200.000 et 50.000 ans avant notre ère et serait mort jeune adulte, entre 20 et 30 ans. Les ossements, d’une taille impressionnante, ont été découverts l'été dernier à l'occasion de la fouille d'un site gallo-romain par l'Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap).

«Helmut» probablement bientôt exposé au public

Exhumé mi-octobre, le squelette de l’animal, mesurant environ 3 mètres, va faire l’objet d’un moulage a précisé Bruno Foucray. Puis il sera transporté dans une dizaine de jours au Museum national d’histoire naturelle à Paris. Après avoir été étudié, il pourrait être exposé au public.

Elément très important pour les archéologues, deux éclats de silex ont été découverts près du crâne, suggérant un contact entre le mammouth et l'homme de Néandertal. L'analyse des ossements devrait permettre de reconstituer l'histoire de l'animal, baptisé «Helmut» par l'équipe de fouille même si on ignore encore s'il s'agit d'un mâle.

Le précédent squelette complet de mammouth avait été retrouvé en France en 1859 à Lyon. Il est aujourd’hui visible au Musée de Lyon. Entre 1902 et 2012, huit autres squelettes ont été découverts en Russie.

 A.D. avec agences
Source : 20 minutes
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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 22:57

Decouverte-cheval-prehistorique.jpgLe squelette d'un cheval préhistorique, dans "un état de conservation parfait" malgré ses plus de 100.000 ans, a été mis au jour par un agriculteur dans le Puy-de-Dôme, a indiqué mardi la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).

 

"La datation de l'animal est encore hypothétique mais nous pouvons l'évaluer à au moins 100.000 ans, voire beaucoup plus", a expliqué à l'AFP Frédéric Surmely, conservateur du patrimoine à la Drac. "Ce qui fait son caractère exceptionnel, c'est son état de conservation parfait. Le squelette est complet, y compris les petits os des vertèbres caudales", soit la queue du cheval, a-t-il précisé. L'animal a été découvert le 10 octobre dans un champ à Moriat, commune du Puy-de-Dôme, par un agriculteur, Jean-Charles Tixidre, qui a aussitôt alerté les services de la Drac.

 

Le squelette, enfoui à environ deux mètres sous terre, repose sur des dépôts d'alluvions de l'Allier datant de trois millions d'années. L'animal est "probablement tombé dans un ravin et son cadavre a été très vite enseveli par une coulée de boue ou un glissement de terrain, ce qui explique qu'il soit aussi bien conservé", selon M. Surmely.

 

Ancêtre du cheval moderne, l'animal est plus petit - il mesure 1,35 mètres - et "ressemble un peu à un gros poney", a-t-il ajouté. Le travail des archéologues sur place, commencé lundi, doit s'achever mardi soir avant des études complémentaires, notamment pour dater plus précisément le squelette.

 

La découverte devrait permettre d'en savoir plus sur l'évolution de l'espèce équine, le climat et les conditions de vie de cette époque.

 

 

 

Source : 20 minutes

Mis à jour le 16.11.10 à 21h13

© 2010 AFP

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 14:17
 AFP - 16 octobre 2007 - 14:51

 

Des paléontologues argentins et brésiliens ont découvert, en Patagonie argentine, le fossile d’un dinosaure inconnu, à la taille impressionnante — haut de 12 à 15 m, long de 32 à 34 m —, un herbivore à long cou, d’au moins huit tonnes, vieux de 88 millions d’années.

 

"C’est le troisième plus grand fossile de dinosaures jamais découvert dans le monde et le plus complet d’entre eux, puisque nous avons retrouvé 70% du squelette", a affirmé le paléontologue argentin Jorge Calvo, directeur du Centre paléontologique de l’Université nationale de Comahue (Argentine) lors d’une conférence de presse à l’Académie des Sciences de Rio de Janeiro.

 

Premier représentant d’une branche jusque-là inconnue de la famille des titanosaures, baptisée Lognkosauria, ce dinosaure été lui-même appelé "Futalognkosaurus dukei", un nom issu de la langue des Indiens Mapuche signifiant "chef géant des sauriens". Le mot "dukei" rend hommage à l’entreprise privée Duke Energy Argentina ayant financé la plus grande partie des fouilles sur les berges du lac artificiel "Lago Barreales", situé à 90 km de la ville de Neuquém, au nord de la Patagonie argentine.

 

"Nous avons d’abord trouvé trois vertèbres cervicales en février 2000. Puis en 2001 cinq autres. En 2002, nous avons eu un problème avec la crue du lac qui a recouvert les fossiles. Les travaux ont été supendus pendant 10 jours. On a repris pour finalement trouver la colonne vertébrale", a relaté Jorge Calvo dont l’équipe se composait de 13 Argentins, huit Brésiliens et un Italien.

Les chercheurs ont présenté lundi à Rio une réplique de la dernière vertèbre du cou du dinosaure - de 1m 10 de haut dont le poids réel est de 200 à 300 kg- découverte au début des fouilles ainsi que la première vertèbre (88 cm, 80 kg) de sa queue.

 

Depuis février 2000, outre le "Futalognkosaurus dukei", les chercheurs ont trouvé plus de 1.000 fossiles de divers groupes d’animaux et de plantes, sur une zone de 400 m2.

 

Cela a permis de reconstituer un écosystème du Crétacé supérieur -époque à laquelle vivaient les titanosaures en Amérique du Sud, en Afrique et en Inde-, "avec une précision comme jamais auparavant", a souligné Calvo.

 

"Le fait que la majorité des fossiles ait été trouvée sur une zone restreinte (400 m2) et dans une couche de roches de 50 cm, permet de déduire que tous ces animaux ont vécu en même temps", a-t-il ajouté.

 

Les paléontologues ont découvert dans cette zone des poissons -les premiers de la région-, des coquillages, au moins deux espèces de crocodilomorphes et différents groupes de dinosaures dont des carnivores comme le Megaraptor doté d’une griffe de 40 cm. Ils ont trouvé par ailleurs des restes de grands pterosaures (reptiles volants) et des fossiles de feuilles qui devaient être la base de l’alimentation du Futalognkosaurus dukei.

 

"Jusqu’à présent, on ne connaissait aucun dépôt du Crétacé Supérieur réunissant une telle diversité d’animaux rassemblés en un seul endroit", a déclaré à l’AFP le chercheur brésilien Alexander Kellner.

 

"Schématiquement, a-t-il expliqué, ce Futalognkosaurus dukei est mort pour des raisons inconnues sur les berges d’un fleuve. Une partie de son squelette a été séparée par des animaux carnivores comme le Megaraptor par exemple et/ou des crocodilomorphes. Une forte averse a entraîné ce qui restait de la carcasse du Futalognkosaurus dukei à l’intérieur du fleuve. Etant donné sa taille, la carcasse n’a été que partiellement engloutie, ce que des analyses sédimentologiques confirment. La partie émergée a agi comme une barrière naturelle de sorte que la rivière a perdu de sa force et que d’autres organismes se sont accumulés près de la carcasse".



Source : AFP / France Info

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