2 octobre 2006
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L'un des aspects les plus significatifs du développement de l'homme est que les nouveau-nés naissent pratiquement sans défense et connaissent une enfance prolongée. De plus, comme tous les
parents le savent, les jeunes humains connaissent une poussée de croissance à l'adolescence, pendant laquelle ils grandissent à une vitesse spectaculaire, les humains constituent une exception à
cet égard : la plupart des espèces de mammifères, y compris les grands singes, passent presque directement de la petite enfance à l'âge adulte. La poussée de croissance d'un adolescent humain
peut le faire grandir de 25 %, chez les chimpanzés, au contraire, la croissance suit un rythme régulier, ce qui veut dire que l'adolescent prend seulement 14 % de sa taille à l'approche de la
maturité.
Un biologiste de l'université du Michigan, Barry Bogin, a proposé une nouvelle interprétation de la différence entre ces deux types de croissance. Le rythme de croissance du corps des petits humains est lent comparé à celui des grands singes, alors que le rythme de croissance du cerveau est le même. En conséquence, les petits humains grandissent moins vite que des singes ayanc un rythme de croissance normal. Pour Bogin, cette différence a un rapport avec le degré de connaissance que les petits humains doivent atteindre pour intégrer les règles de leur culture. Pendant leur période de croissance, les petits humains apprennent mieux s'ils sont séparés des adultes par une grande différence de taille, car cette différence permet l'instauration d'une relation maître-élève. Si les petits humains grandissaient au même rythme que les singes, une rivalité physique avec les adultes risquerait de se substituer à la relation maître-élève. A la fin de la période d'apprentissage, la poussée de croissance de l'adolescence est un moyen pour le corps de rattraper le temps perdu.
Un biologiste de l'université du Michigan, Barry Bogin, a proposé une nouvelle interprétation de la différence entre ces deux types de croissance. Le rythme de croissance du corps des petits humains est lent comparé à celui des grands singes, alors que le rythme de croissance du cerveau est le même. En conséquence, les petits humains grandissent moins vite que des singes ayanc un rythme de croissance normal. Pour Bogin, cette différence a un rapport avec le degré de connaissance que les petits humains doivent atteindre pour intégrer les règles de leur culture. Pendant leur période de croissance, les petits humains apprennent mieux s'ils sont séparés des adultes par une grande différence de taille, car cette différence permet l'instauration d'une relation maître-élève. Si les petits humains grandissaient au même rythme que les singes, une rivalité physique avec les adultes risquerait de se substituer à la relation maître-élève. A la fin de la période d'apprentissage, la poussée de croissance de l'adolescence est un moyen pour le corps de rattraper le temps perdu.